Temps, temps

Je passe prendre des nouvelles de mes gisants.

J’ouvre le couvercle.

Je délie les garrots qui leur serrent la gorge.

J’écime les stèles où ils se terrent.

Je ranime ou je réduis à néant.

Ils m’ont appelé, moi, l’oublieux.

Du fond de leur indifférence.

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