Lorsque je me vois en proie au vertige du trop-plein, c’est l’anéantissement qui me hèle.
Puis je surmonte. Et tout va toujours trop vite.
Une fois dépris de l’envoûtement, je me sais esclave. En l’espace d’un clin d’œil, j’ai su ou plutôt j’ai cru savoir. Mais me voilà redevenu ignorant.
Mes doléances seraient-elles les mêmes sans leur fièvre ? Je ne sais pas, je ne sais plus. Je ne peux pourtant pas dire que je ne l’ai jamais su. Tout à coup, je désire tirer sur la trame jusqu’à ce qu’elle me livre la flamme.
Je voudrais être feu blanc à longueur de nuit, peu importe la crevasse qui le travaille.
